La frontière Mali-Niger demeure une zone à haut risque. Beaucoup ont la peur de s’y aventurer à cause de la fréquence des attaques et autres actes criminels dont se rendent coupables les groupes armés incontrôlés. Il nous revient de sources que le 04 Mars 2020, deux (2) forains de la communauté Idaksahak ont été froidement exécutés près de Chinagadror. Cinq (5) autres ont été enlevés, selon la Cellule de Communication de la Communauté Idaksahak qui fait échos de ces crimes qui y sont perpétrés. La communauté Idaksahak est sans nouvelles des personnes enlevées, affirment les membres de cette communauté qui s’estime victime de ces actes.
Rappelons également que le 23 et le 24 février 2020, dix (10) Idaksahak ont été tués. Les FDS du Niger sont également indexés après la commission de ces actes criminels. C’est pourquoi, la Communauté Idaksahak demande, avec insistance, au Gouvernement Nigérien de tout mettre en œuvre pour faire la lumière sur ces exécutions sommaires de civils. Les deux personnes exécutées sont: Souleymane Ag Mazoga ; Abarza Ag Foratay. Les personnes enlevées sont: Amzag Ag Mohamad (sourd-muet) ; Mohamad Agoda Ag Himida ; Ahmedou Ag Alwafi ; Ahmadou Ag Baka ; Hadmahamad Ag Ousmane. Longtemps que cette communauté est prise dans le feu de la guerre liée à la présence de terroristes et trafiquants en tous genres dans le sahel en général et dans les zones situées à la frontière entre les pays confrontés à la crise sécuritaire depuis la chute du régime de Kadhafi. Au Mali, plusieurs fois, des sources ont alerté sur ces actes devenus fréquents à la frontière entre les deux pays qui, faut-il le préciser, partagent aussi souvent les mêmes communautés dispersées sur des espaces géographiques dans les deux pays.
LAYA DIARRA
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