De sources militaires, dans la nuit du dimanche à lundi, l’armée a repoussé une attaque terroriste à Mondoro dans la région de Mopti. Au cours de cette attaque, elle n’a enregistré ni perte ni dégât, précise la source. Le centre du Mali est devenu une zone d’insécurité. La région de Mopti semble la plus touchée par le phénomène. Avant les régions de Ségou et Mopti, le nord était la zone d’insécurité par excellence d’où le MNLA et ses complices avaient chassé l’armée régulière.
Plus de deux ans, plus de la moitié du pays était sous domination de groupuscules armés que des trafiquants de tous genres étaient venus aider. Il a fallu la France pour les déloger. Les groupes radicaux liés au seigneur de guerre Iyad Ag Ghali avaient exigé l’application de la charia (la loi islamique) dans un Etat laïc. Contre ce fait, l’Etat malien se bat toujours puisque la nébuleuse n’a pas renoncé à son projet intégriste. Combien de temps prendra ce malaise ?
Les partenaires et alliés sont-ils sincères dans l’assistance qu’ils nous apportent ? Là sont des questions rentables que le citoyen se pose depuis la plongée dans l’enfer. Le MNLA a ouvert la brèche par la rébellion, en même il a permis à des bandits de tous horizons de venir s’installer pour se livrer à de sales besognes : trafic de drogue, trafic d’armes et d’êtres humains. Le comble dans cet imbroglio, c’est la communauté internationale qui a couru pour aider le pays. Elle semble indifférente aux atrocités quotidiennes dans les villes et dans les villages au nord et au centre. A quand le bout du tunnel ? La question est légitime pour les maliens las de vivre dans une torpeur cruelle.
LAYA DIARRA
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