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UNE PLAINTE CONTRE LES FORCES ARMÉES MALIENNES: POURQUOI LE MALI NE DOIT PAS FRANCHIR LE RUBICOND !

Gardienne du temple à toute épreuve, l’armée sous aucun prétexte ne doit payer le prix des querelles politiciennes. Surtout le notre en cette période charnière marquée par une guerre sans merci imposée par des forces obscurantistes. La crise sécuritaire impose que les fils et filles du Mali se donnent la main, qu’ils soutiennent les forces de défense et sécurité. Ceci est d’autant important que des esprits étroits s’activent à démoraliser les hommes en tordant la crise sociopolitique pour l’orienter vers la violence.

Les 11 et 12 juillet 2020, les manifestations à l’appel du M5-RFP ont pris une dimension inédite. L’on a déploré des morts et des blessés. De nombreux dégâts matériels ont été causés au préjudice de l’Etat et de particuliers. Les organisateurs de la désobéissance civile savaient pertinemment que ni eux ni l’Etat ne pouvaient contenir ni la foule ni les forces de maintien d’ordre. Malheureusement, le 10 juillet, l’inévitale est arrivé. Le rassemblement voulu pacifique a dégénéré. Il a fini par des actes regrettables. Le Maliba est tombée sous la risée du monde. Notre démocratie, et la stabilité nationale, jugée exemplaire auparavant, ont pris de l’eau. Des groupes djihadistes avaient libre cours à lui administrer un coup de massue. En ce moment, c’est la FORSAT qu’on accuse d’avoir tiré sur des Maliens aux mains nues. Elle est dite responsable des morts et des blessés…. Loin de nous toute volonté de défendre le diable, s’il y en avait eu un. Toutefois, pour ces unités spéciales du rang notre armée, la logique et le bon sens commanderaient.

Que vaut une armée sans son peuple ?

L’utilisation de balles réelles dans de manifestations est condamnable. Rien ne peut la justifier. Mais, avant d’accuser, il est besoin, impérativement, d’ouvrir une enquête et de situer les responsabilités. Ce corps si utile pour un pays en guerre n’est pas à sacrifier. La lettre du Premier ministre adressée au département de la Sécurité illustre parfaitement que la FORSAT est indexée. Pire, des politiques sont dans la logique de porter plainte contre l’unité. Il ne faut pas franchir le rubicond en cherchant des poux dans la tête d’une vieille chauve. Tous les discours tendent vers cette incongruité. Une tentative de détourner les Maliens en faisant de la fixation sur la force spéciale. Or, nul ne conteste la délicatesse de la mission aujourd’hui au Mali. Chaque Malien doit être conscient que détruire cette force revient à aggraver le danger qui obscurcit l’horizon malien.

LAYA DIARRA

By |2020-07-16T15:20:01+02:00juillet 16th, 2020|A LA UNE, INTERNATIONAL, POLITIQUE|0 Comments

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