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VERS UNE GUERRE SANS MERCI POUR LE CONTRÔLE DU PERCHOIR DE LA NOUVELLE ASSEMBLÉE: LES FORCES ET LES FAIBLESSES DES TETES D’AFFICHE

Depuis la semaine dernière, après le verdict de la Cour Constitutionnelle, les nouveaux députés sont connus. Alors que des griefs continuent à remuer le pays aujourd’hui, le débat porte  sur les candidats potentiels au perchoir.

Au Rassemblement Pour le Mali RPM, le débat fait rage. Il a même pris de l’envergure ; cela en raison des ambitions démesurées de certains qui voudraient porter un coup à la discipline du parti. C’est le cas du Vice-président sortant, le jeune député Moussa Timbiné que certains qualifient, à tort ou à raison, de rescapé de naufrage. « Il a été repêché par les sages de la Cour Constitutionnelle du Mali » affirment des détracteurs politiques. Avant cette épreuve le jeune député avait exprimé clairement son ambition de briguer le poste de la présidence de l’assemblée s’il bénéficiait de la confiance des électeurs. Pour d’autres au sein du RPM, la discipline du parti veut que le ministre Gano élu à Djenné prétende au poste en raison de son rang dans le bureau politique du parti. Le nouveau député est le secrétaire général du RPM. Ce serait lui faire une insulte en lui refusant le perchoir, indiquent des analystes. Ensuite, il est doublé de juriste.

Cependant,  le grand problème réside dans le soutien du questeur Mahamadou Diarrassouba. Celui-ci aussi est placé sur orbite.

Il jouit de la confiance de certains camarades politiques du RPM, mais le député élu à Dioula est un grand mobilisateur. À lui seul, il a pu faire élire quatre députés dans sa circonscription lors des dernières joutes électorales, affirment ses soutiens. Ceux-ci insistent sur ses qualités de responsable très engagé pour la cause du parti. Ce qui démontre que le parti du Président de la République dispose en son sein de trois prétendants.

Depuis l’élection d’Assarid Ag Imbacarcawane à Gao, des cadres et militants de l’ADEMA l’exhortent à se  manifester pour le poste de président. Ce cadre bon teint des abeilles jouit de la réputation de quelqu’un qui est rompue au travail parlementaire. Il  peut se narguer d’être un député qui a plus de vingt ans d’expérience au sein des rouages de l’Assemblée nationale. Le travail parlementaire n’a rien de secret pour lui. Il est un valable cadre ; il a blanchi sous le harnais de la politique.

MOUSSA MARA OU UN AUTRE LARRON

De l’avis de plus d’un, le président de Yèlèma, Moussa Mara peut faire un bon président. Ses atouts sont énormes.

En plus d’avoir exercé les fonctions de maire, le jeune leader a été ministre puis Premier ministre sous le premier mandat du président IBK. Cadre de compétences ! Pour certains Maliens, il faut éviter le pire à notre pays. Il s’agit d’éviter de répéter l’erreur du passé en choisissant le député Issiaka Sidibé, piètre président. Son choix a été un accident de l’histoire. Mara est celui qui a l’étoffe pour diriger l’assemblée nationale.

La Constitution malienne prévoit qu’en cas de vacance de la présidence de la République, la fonction de président incombe au Président de l’Assemblée nationale. Cette disposition est importante. Le choix des députés à ce poste requiert de la rigueur.

LAYA DIARRA

By |2020-05-06T17:09:07+02:00mai 6th, 2020|ACTUALITE, POLITIQUE|0 Comments

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