C’était le sauve-qui-peut dans le sahel lundi dernier, après une confrontation directe entre des membres du GSIM et une unité de combattants de l’EIGS. Les combats d’une rare intensité selon les sources, ont permis à une unité de combattants de l’EIGS d’administrer une gifle à des membres du GSIM. Le bilan de la bataille était lourd : plus de cinquante (50) morts du côté du GSIM.
Ces deux groupes qui se disputent le terrain avaient, dans un premier temps, signé un pacte de non agression. Mais la volonté d’un groupe d’étendre son contrôle sur des zones a provoqué une réaction telle que les parties se sont livrées à de violents combats.Ainsi, l’on se rappelle que des combats autant violents avaient opposé, dans un passé proche, les éléments de ces groupes vers la frontière avec la Mauritanie. Dans la zone des trois frontières, plusieurs fois, l’on a signalé des accrochages entre les belligérants. Et des sources crédibles rapportent que des blessés de ces différents affrontements étaient aperçus à Kidal pour y recevoir des soins. Vrai ou faux ?
Toujours est-il que des rivalités opposent les groupes terroristes présents sur le terrain pour justifier les fréquents accrochages avec leur corolaire de morts et de blessés.
Le cas Ntilit est survenu le lundi 29 juin 2020. Il a opposé les combattants de l’EIG et les membres d’une unité de GSIM. Les sources qui rapportent ces affrontements font état d’un bilan de plus de 50 morts côté GSIM. Il faut également rappeler que la montée en flèche du terrorise dans le sahel inquiète les Etats concernés et les partenaires notamment la France. Pour rendre plus efficace la lutte contre terrorisme et pour renforcer Barkhane, l’on avait mis en route l’opération « Takuba », essentiellement axées sur les trois frontières. Aujourd’hui, tout est déployé pour la rendre opérationnelle. Les rivalités entre différents groupes se justifient par la conquête de territoire.
LAYA DIARRA
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